La  Nouvelle Lune du mois


année 2004


Interprétation du degré Sabian de la NL

Dans le cycle de la lunaison, la Nouvelle Lune correspond à un moment d’ensemencement dans lequel une idée, un archétype, un principe cherche à prendre forme.
Les degrés monomères, qui correspondent approximativement au parcours journalier du Soleil dans la bande du zodiaque, sont également les récepteurs symboliques d’une « idée » et de nombreux  clairvoyants ont cherché à percevoir l’ « empreinte idéelle » particulière de chacun des 360° parcourus par le Soleil. Ainsi, il existe de nombreuses interprétations des degrés monomères qui sont fonction de la sensibilité et de la culture du médium.
Nous nous appuierons ici sur les symboles Sabian (l’image perçue par le médium) commentés par Dane Rudhyar (éd. Librairie de Médicis), en tentant de dégager l’aspect pratique de la psychologie ésotérique, c’est-à-dire d’une psychologie qui inclut les dimensions de l’âme.

 

NL des années précédentes
2003
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NL du 12 décembre 2004 à 21° Sagittaire

« Un enfant et un chien avec des lunettes sur le nez ».

Dans cette image, le chien, symbole de la conscience égotique, regarde à travers les lunettes données par l’âme-enfant. Le chien est encore chien, mais l’enfant lui a offert la possibilité d’entrevoir des horizons plus vastes qui n’appartiennent pas encore à son monde familier. En tentant de s’identifier à ces nouvelles perspectives, l’ego commence à opérer sa mue par l’intégration progressive des qualités contactées. Pour illustrer ce processus de transmutation, certaines traditions utilisent le terme « imitation » (comme l’imitation du Christ) ou l’expression « faire comme si » ; ces termes peuvent cependant être mal interprétés, car il serait évidemment insensé de singer des attitudes extérieures d’un modèle idéal, ou de pratiquer l’auto-persuasion. Seul un contact réel avec la réalité intérieure, avec l’essence de l’idéal pressenti peut induire des changements significatifs, à la condition de laisser le processus d’identification s’instaurer.
Il n’est pas très confortable pour le chien de garder des lunettes sur le nez, de même il est douloureux pour l’ego de maintenir le cap sur la nouvelle vision et d’accepter de reconsidérer tous ses points de vue. Combien de fois n’avons-nous pas pensé abdiquer devant des obstacles intérieurs jugés insurmontables ?
Et si nous ajustions un peu nos lunettes, les yeux rivés sur les étoiles, peut-être distinguerions-nous une lumière plus vive, dont l’éclat consumerait enfin toutes nos résistances ?



NL du 12 novembre 2004 à 21° Scorpion

« N’écoutant que sa conscience, un soldat refuse d’obéir aux ordres ».

Il ne s’agit pas ici d’une révolte adolescente contre les diktats de la société, mais de l’affirmation mûrement réfléchie d’une voie individuelle qui refuse de se laisser détourner par les impératifs de l’establishment, ou par les valeurs et codes moraux issus de la culture. En tant que membre appartenant à la société, le soldat doit payer le prix de son choix par le renoncement à tous les bénéfices concédés aux conformismes. Il connaîtra peut-être la solitude, l’incompréhension de son entourage, le manque de considération, parfois le dénuement matériel ou la privation de liberté. Mais quelle réalité peut avoir ce prix à payer pour celui qui est absorbé dans sa vision et accomplit pas à pas son chemin de destinée ?
A un autre niveau, ce degré met en jeu l’acceptation ou le refus des directives intérieures émanant des niveaux supérieurs de la conscience. Il n’est pas toujours possible de comprendre intellectuellement la raison de telle ou telle directive, et le maître intérieur n’exerce aucune forme de coercition sur la conscience ordinaire, si bien que le choix correct repose uniquement sur la clarté et l’acuité du discernement. Refuser d’obéir à la conscience supérieure peut certes procurer des satisfactions éphémères du point de vue de la personnalité, mais quel en sera le coût pour l’enfant intérieur ?
Si nous sommes confrontés à des choix durant cette lunaison, il importe de discerner quel type de conscience nous anime et de savoir anticiper les conséquences à long terme de nos prises de position.

 

NL du 14 octobre 2004 à 22° Balance

« Un enfant donne à boire aux oiseaux près d’une fontaine ».

Cette image illustre un mode de relations idéales, où ce qu’il y a de plus essentiel en chacun s’adresse à ce qu’il y a de plus essentiel en l’autre.
Pour appréhender l’autre sur cette base d’authenticité, il nous faut d’abord nous dégager de l’approche habituelle dans nos relations où l’on évalue constamment l’autre en fonction de critères standardisés. Ne pas se crisper sur ce que l’autre paraît être et s’ouvrir à ce qu’il pourrait être, c’est sortir de la vision linéaire pour entrer dans la perception spatiale où sont contenus tous les possibles. Nous sommes tous un potentiel en devenir, sans cesse en mouvement sous nos masques figés. C’est ce potentiel que l’enfant abreuve en l’autre, et il le fait de toutes les façons possibles, par sa simple présence, par son écoute, par ses paroles, par ses silences, par ses actions enfin.
Dans cet échange d’âme à âme, on peut être tantôt celui qui donne (l’enfant), ou celui qui reçoit (l’oiseau). Les deux polarités existent en chacun de nous, nous pouvons être à la fois détenteurs d’une richesse intérieure dans certains domaines et avoir besoin de la lumière d’autrui pour combler nos manques.
Voici un temps propice à l’échange de qualités, pourvu que l’on sache se tenir près de la fontaine, c’est-à-dire aligné sur la source intérieure qui nous inspire.

 

NL du 14 septembre 2004 à 23° Vierge

« Un dresseur de fauves fait montre de son adresse et de son courage ».

La maîtrise de soi peut s’appliquer à différents niveaux, selon que le « dresseur » représente plus particulièrement le mental dont l’objectif est une ambition quelconque, l’âme qui aspire à l’unité intérieure, ou l’Etre réel identifié au Tout. Elle ne peut s’exercer qu’à la condition que la direction vers laquelle on tend soit clairement définie, et que la nature des obstacles susceptibles d’être rencontrés (les « fauves » qu’il nous faut dompter) soit reconnue et comprise. Enfin, l’image parle de « faire montre de son adresse et de son courage », ce qui est une condition sine qua non d’une maîtrise authentique, car tant qu’elle n’a pas subie l’épreuve du feu de la réalité quotidienne, toute maîtrise ne serait qu’une vue de l’esprit.
La dynamique mise en œuvre afin de maintenir la conscience au niveau de l’objectif fixé, crée une zone de tension positive qui à la fois aimante et diffuse l’inspiration. Exercer la maîtrise consiste à contacter à volonté cette zone de tension et la laisser nous traverser, sans que des caractéristiques de nature émotionnelle ou mentale fassent obstruction. Il s’agit davantage de lâcher prise que de soumettre l’obstacle par la force, mais c’est un lâcher prise qui prend sa source dans la zone de tension positive. Ce positionnement juste conduit à l’habileté dans l’action.
Des circonstances favorables pourraient nous laisser croire que nous avons dompté tous les fauves et que nous sommes définitivement établis dans la réalisation souhaitée. Heureusement, la vie se charge de nous présenter les défis nécessaires pour à la fois développer et ancrer la maîtrise acquise.

 

NL du 16 août 2004 à 24° Lion

« Absorbé par sa recherche intérieure, un homme médite assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté ».

Au niveau le plus accompli, ce yogi manifeste un état de non-identification absolu aux circonstances extérieures, quelles qu’elles soient. Non-identification ne signifie pas indifférence ou manque de sensibilité aux autres, bien au contraire ; c’est le résultat d’un contact permanent, ou évoquable à volonté, avec une réalité autre qui confère un juste sens des proportions. Elle n’implique pas non plus l’inaction, mais bien davantage le non-agir, notion très différente. Le yogi sait ce qui doit être réalisé et il connaît sa part de responsabilité, mais il ignore le temps qui sera nécessaire pour obtenir une réponse appropriée de son environnement : quelques années, une vie, plusieurs vies ? Cette perception holistique lui permet de demeurer sereinement établi dans le non espace-temps et de poser, au sein de l’espace-temps, l’action juste au moment opportun sans être troublé par l’attente ou l’espoir d’un résultat.
Quelles que soient nos capacités d’abstraction et de concentration méditative, ce symbole peut aussi contenir le piège, même subtil, de l’égoïsme spirituel qui refuse l’implication dans le monde, donc dans les relations.
Quoi qu’il en soit, voici une opportunité de comprendre ce que signifie la solaire solitude, et d’apprécier pleinement un temps de ressourcement intérieur.

 

NL du 17 juillet 2004 à 27° Cancer

« Des invités lisent dans la bibliothèque d’une maison luxueuse ».

Cette image est intéressante du point de vue spirituel en tant qu’elle évoque les
« annales akashiques » de la tradition, cette fabuleuse mémoire de l’univers qui contient toute la connaissance emmagasinée depuis l’aube des temps ainsi que celle recelée dans le futur. Toutes les solutions aux problèmes de l’humanité, toutes les clés de son devenir sont contenues dans ces annales. On s’en doute, un long travail sur soi-même est requis pour faire partie des « invités » et si cet objectif demeure encore lointain pour beaucoup d’entre nous, nous pouvons d’ores et déjà entrevoir les conditions qui favorisent l’ouverture des portes de la bibliothèque. On pourrait les résumer par l’expression « amour ou inclusivité de groupe ». Un groupe d’hommes et de femmes unis par les liens du cœur et de l’esprit, capables de ne permettre à aucune caractéristique de la personnalité d’exercer son action séparatrice et destructrice, constituerait un réservoir magnétique d’une telle puissance que toutes les richesses du ciel et de la terre s’offriraient à lui. On ne peut pas cultiver cet amour de groupe en s’efforçant de s’aimer les uns les autres, même si cet effort louable améliore forcément les relations. Il s’agit plutôt de contacter individuellement la source de l’amour universel en soi, puis de la laisser se diffuser autour de soi en un rayonnement qui affleure toute forme de vie et transforme tout ce qu’il touche. Bien qu’il puisse souder un groupe
d' « invités » unis par des motifs communs, l’amour ne saurait exclure qui que ce soit. L’amour est le grand révélateur et la source de toute abondance.

 

NL du 17 juin 2004 à 27° Gémeaux

« Un romanichel sort de la forêt où campe sa tribu »

Le romanichel incarne un état de conscience entièrement identifié à la mentalité du clan auquel il appartient, ce dernier pouvant représenter son environnement familial ou social, ou n’importe quel groupe idéologique ou spirituel auquel il adhère aveuglément. Il est aussi celui de nous tous à chaque fois que nous reproduisons inconsciemment les postures et les manières de penser du milieu qui nous a conditionnés, ou que nous sommes, d’une façon tout aussi systématique, contre cette mentalité dominante. Sortir de la forêt est un acte d’éveil à notre réalité propre, c’est commencer à penser par soi-même, à forger ses propres valeurs, à aller au-delà du «pour» et du «contre» pour entrer dans l’espace du sens. Mais c’est aussi le début d’un long processus où les moments d’éveil alternent constamment avec des retours dans la forêt de l’inconscience ou des replis frileux dans des niches sécurisantes régressives.
Ce degré nous interpelle sur notre capacité à nous libérer de vieux schémas qui nous conditionnent pour laisser résonner notre note individuelle. Dans quel domaine de notre vie pouvons-nous ressentir un appel à sortir de la forêt ?



NL du 19 mai 2004 à 29° Taureau

« Deux cordonniers attablés à leur ouvrage ».

Le pied contient la totalité des énergies disponibles, il représente une potentialité qui pour s’actualiser a besoin d’une chaussure, c’est-à-dire d’une forme ou d’un instrument qui lui permettra de se manifester dans le monde. Le cordonnier est l’instance mentale capable de façonner un tel instrument. Le fait que deux cordonniers soient à l’œuvre dans cette image peut prendre de nombreuses significations, même si nous n’envisageons le symbole que sous l’angle de l’intériorité, étant donné la complexité de l’activité mentale. Ainsi, lorsque la substance mentale interagit avec la nature affective, nous sommes pensés par nos sentiments, ce qui aboutit le plus souvent au senti-qui-ment ; quand elle jouit narcissiquement d’elle-même, ce sont les mots qui nous pensent et nous enferment dans un intellectualisme trompeur ; c’est seulement lorsque la substance mentale est capable de contacter sa propre source que naît le véritable « penser » qui conduit à la connaissance authentique et à la sagesse. D’autre part, nos processus mentaux, à quelque niveau qu’ils se déroulent, ne sont jamais isolés - sauf à tourner en rond dans des pensées obsessionnelles - ils sont en résonance permanente avec la substance mentale collective qui vient les nourrir et les renforcer, pour le meilleur ou le pire. Une idée géniale n’est jamais l’œuvre d’un seul penseur, fût-il un ermite dans sa grotte.
Quelle que soit la nature de l’ouvrage que nous allons contribuer à façonner (notre propre développement, une relation, un projet créateur…), il nous faut comprendre le pouvoir de notre mental et la responsabilité qui nous incombe. Allons nous générer un peu plus de lumière et de beauté ou épaissir davantage le nuage opaque des illusions qui enserrent le monde ? C’est un temps qui nous invite à être attentifs à nos motivations, à la qualité et à l’orientation de nos pensées.



NL du 19 avril 2004 à 30° Bélier

«Une mare et sa nichée de canards».

La mare circonscrit un espace défini au sein de l’océan de la matière, dans lequel toute la trame de notre incarnation va se jouer. Dans cette image, elle représente surtout l’espace apparent, extérieur, qui constitue notre champ d’expérience ; la nichée de canards symbolise le double aspect de la psyché qui peut s’identifier au monde extérieur ou prendre son envol dans l’espace intérieur, multidimensionnel et infini dans ses potentialités.
Nous nous trouvons ici devant le mystère de l’interconnexion esprit-matière, mondes subtils et univers familier. Qui peut dire quelle dimension intérieure nous défrichons lorsque nous nous consacrons humblement, mais avec toute notre capacité de présence, à des tâches ménagères ? Qui peut savoir quels liens se tissent dans le cosmos tandis que nous accueillons une main qui se tend ? L’âme, en s’incarnant, s’est fixée un certain nombre de tâches, dans un milieu géographique, culturel et relationnel donné. Elle est l’alchimiste devant l’athanor qui s’exerce à manier les matériaux disponibles, sans trop savoir à quelle œuvre véritable elle va donner naissance. Qu’importe. Ce qui est en jeu ici, c’est d’accepter pleinement toutes les circonstances qui constituent notre « mare », sans chercher à en éliminer les composants déplaisants ou difficiles, sans chercher à fuir vers des prés où l’herbe est toujours plus verte que dans celui où le destin nous a placés. C’est en étant totalement présents à tout ce qui nous sollicite sur notre chemin que nous accomplissons notre œuvre de vie.

 

NL du 20 mars 2004 à 1° Bélier.

«Une naïade émerge de l’océan. Un dauphin l’embrasse ».

Une naïade est un déva des eaux ou une nymphe, dont la signification est associée à la naissance de l’esprit héroïque ; le dauphin, bien connu pour son dévouement à l’homme, en incarne l’aboutissement, il est porteur d’un autre type de conscience dont l’essence est compréhension aimante ou amour compassion.
Ce symbole nous invite à l’audace de renoncer à nos limitations habituelles et à son cortège d’autojustifications pour conquérir de nouveaux territoires de l’être. Il nous rappelle que quelles que soient la souffrance et la solitude qui accompagnent ou précèdent l’action courageuse, la récompense ne saurait se faire attendre. Dans un premier temps, émerger de l’océan peut signifier marquer une pause dans la course incessante de fuite de soi-même, si bien induite par notre société de consommation. Cela implique d’abandonner nos attitudes défensives et d’oser enfin regarder en soi, là où l’amour peut nous rencontrer. Ce peut être aussi un moment où, à quelque niveau que ce soit, des efforts accomplis avec persévérance nous donnent la force de faire un saut décisif dans l’inconnu. Bien sûr, tout nouvel accomplissement reste fragile, et sans doute cent fois sur le métier il faudra remettre l’ouvrage. Que cela n’entame pas la joie de notre première accolade du « dauphin » et que cet instant de grâce distille à jamais le goût de l’action héroïque dans nos cœurs.

 

NL du 20 février 2004 à 2° Poissons

« un écureuil fuyant les chasseurs ».

Cette image met en scène le processus de développement de la conscience (l’écureuil) et ce qui cherche à le contrarier (les chasseurs). Deux forces antinomiques, éternellement présentes dans le cosmos ainsi qu’en chacun de nous, et pourtant enfants du même Esprit, participant de la même dynamique. Aucun mouvement évolutif ne serait possible si la conscience ne rencontrait ni résistance, ni opposition. Chacun a besoin d’un "adversaire" à sa mesure auquel se frictionner, car c’est dans cette friction que la force intérieure se démultiplie et s’enrichit de qualités nouvelles. L’adversaire peut prendre de multiples visages, mais quelle que soit sa nature, il constitue toujours un défi à relever, une réponse juste à donner face au danger d’une régression possible. La seule protection efficace réside dans le courage de demeurer en adéquation avec son dessein de vie, sans céder à aucun appel des sirènes. Mais reconnaître à temps le « chasseur » représente souvent la plus grande difficulté, car il ne se présente pas toujours sous une forme clairement identifiable (suscitant en nous une réaction reconnue comme indésirable), il peut nous prendre en traître sous l’apparence d’un visage ami, qui cependant active en nous une énergie déviée (non reconnue comme telle) qu’il serait essentiel de transmuter. Il peut aussi surgir dans l'intimité de notre vie intérieure, sans qu’aucune circonstance extérieure ne l’ait suscité, aimantant nos pensées et nos émotions vers des chemins douteux.
Vigilance et adéquation au but, tels pourraient être les maîtres mots de cette lunaison.

 

NL du 21 janvier 2004 à 2° Verseau

“ un orage soudain"

Symbole traditionnel d’une « intervention divine », donc d’un moment de destinée, l’orage contient deux aspects du feu, l’un constructeur, porteur de facteurs d’illumination et d’incarnation à tous les niveaux, l’autre destructeur, opérant en tant qu’agent de purification. Dans sa première acception, il libère d’une tension, d’une accumulation d’énergie générée par l’effort soutenu vers la réalisation d’un objectif. Il ouvre un espace de « respiration » au sein d’une tension créatrice où les choses se clarifient, s’apaisent, se concrétisent enfin. Sous son aspect destructeur, le feu brûle toutes les scories des conceptions erronées que l’esprit humain ne peut s’empêcher d’échafauder tandis qu’il s’efforce vers l’accomplissement de son dessein. Rien ne se passe jamais exactement comme on l’avait imaginé, il reste, heureusement, l’impondérable qui est la signature de l’Esprit. Tout comme la Maison-Dieu, seizième arcane du Tarot, ce symbole ne devient négatif que si l’on reste crispé sur ses positions, ses convictions, ses attachements à la forme. Il met à l’épreuve à la fois la solidité de notre assise intérieure et notre mobilité, les deux étant nécessaires pour répondre aux défis de l’imprévu.
Sereins et confiants dans le chemin qui est le nôtre, soyons totalement ouverts au Feu qui nous inonde de ses semences de vie, prêts à adapter notre vision et notre action au renouveau qui s’impose.

 

 

 

 

 

 

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